Les besoins
de l'enfant
 
  • Besoin de se nourrir
Pour les bébés, les parents fournissent la nourriture adaptée à leur enfant. Ainsi, ses habitudes alimentaires ne sont pas changées.
Pour les enfants qui mangent à table, je fournis le repas. Cela entraîne une certaine convivialité. De plus, c’est une ouverture pour les enfants sur de nouvelles habitudes alimentaires qui l’aideront à s’adapter au monde extérieur au cercle familial.
Voici un tableau des repas proposés :

Menus
Entrée Légumes verts :
salade, endives, carottes râpées, haricots, pamplemousse…
Féculents :
 lentilles, riz, pommes de terre, taboulé, …
Plat Féculents :
 pommes de terre, nouilles, riz, lentilles, …
Légumes verts :
 haricots, épinards, choux, carottes, courgettes, endives…
Protides Viande, poisson, œuf…
Laitage Yaourt, fromage sec…
Dessert Fruit , divers…
Divers
Goûter Fruit + jus de fruits frais + pain et chocolat
(ou parfois gâteau ou flan…)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 







J’essaie d’amener les enfants vers  l’autonomie. Ils se lavent les mains seuls (bassine d’eau toute prête, avec savon à portée de main et torchon). Je les sers en leur demandant quelle quantité ils souhaitent, mais ensuite, ils doivent terminer leur assiette. Je leur donne l’habitude d’essuyer leur assiette avec du pain. En fonction de l’âge, je coupe les morceaux tout prêts dans l’assiette.
 
  • Besoin de dormir
Quand j’ai débuté, c’était l’aspect du métier qui m’inquiétait : comment faire si un enfant refuse de dormir ? Et bien en fait, je n’ai jamais eu à faire face à ce problème. J’ai réfléchi au moment de la sieste pour le préparer au mieux. J’ai installé un lit d’enfant pliant dans notre chambre pour Roxane, et un matelas au sol dans la chambre de mes filles pour Nolwenn.
Après le repas, les filles jouent un moment pendant que je débarrasse la table, puis vers 13h, je leur dis qu’elles vont aller se coucher. Pendant que je change la couche de Roxane, Nolwenn passe aux toilettes. Parfois, elle ne peut pas faire pipi et je n’insiste pas. Je n’ai encore eu aucun problème de pipi au lit avec elle, mais la première fois, j’avais un peu insisté sans effet : elle n’a pas réussi à faire pipi malgré mon insistance. Donc, après le passage aux toilettes, les filles vont chercher leurs doudous : doudou en peluche et sucette pour Roxane, couche en tissu et sucette pour Nolwenn. Les doudous sont rangés dans un sac, elles les récupèrent et on couche d’abord Roxane : Nolwenn lui fait un bisou, je l’installe dans le lit et lui fais aussi un bisou, je mets en fond sonore une musique douce, je tire les rideaux (ce qui fait une ambiance rosée) et nous sortons de la chambre doucement en lui chuchotant  « bonne sieste ». Ensuite, Nolwenn s’allonge sur le matelas recouvert d’un drap housse dans la chambre de mes filles. Elle ne veut pas de couverture. Je me baisse pour l’embrasser et lui dire bonne sieste, et je m’en vais en lui faisant coucou de la main. Ensuite, je termine la remise en ordre de la cuisine et parfois, Roxane fait un peu de bruit. Je retourne alors la voir, elle est debout dans son lit et a parfois mis son doudou par terre. Je la recouche, je lui redonne le doudou, et je lui dis fermement mais en chuchotant que c’est  l’heure du dodo et qu’elle doit maintenant rester couchée et dormir. Je lui refais un bisou, et m’en vais en lui faisant coucou de la main. Et elle s’endort rapidement. Parfois, elle se réveille au bout d’une heure et pleure un peu. Je vais la voir, lui caresse la joue et lui dis de se rendormir, que c’est encore l’heure du dodo. Elle se rendort pour un long moment encore. Au début, je la levais à ce moment, mais je me suis rendue compte qu’elle avait encore sommeil. En fait, elle doit faire un cauchemar et a juste besoin d’être rassurée pour se rendormir. Nolwenn se lève seule. Elle a l’habitude de se lever sans faire de bruit. Elle me surprend chaque fois. Elle garde ses doudous quelques minutes. Elle a besoin d’un moment tranquille, sans parler et sans rien faire, pour finir de se réveiller. Roxane, elle, appelle ou pleure un peu. Je vais alors la voir et la lève aussitôt. Pour Martin, ça se passe comme pour Nolwenn : je le couche et il reste sage jusqu’à ce qu’il s’endorme. Quand il se réveille, il parle et je vais le chercher. Il est très fréquent qu’ils dorment de 13h15 à 16h. Mais ils se réveillent parfois avant. Le temps de sommeil est ce qui est le moins prévisible dans mon métier. Mais il est plus facile à gérer que je ne l’imaginais.
 
  • Besoin d’hygiène
Le lavage des mains :
J’apprends aux enfants à se laver seuls les mains. C’est à la fois pour qu’ils soient le plus autonome possible, et aussi parce que je ne peux pas m’occuper de tous en même temps. Ils se lavent les mains avant de manger, après une activité salissante, après être allés aux toilettes et après s’être mouché. Je leur explique qu’il est important de se laver souvent les mains, pour prévenir les maladies infectieuses.

Le changement de couche :
Je change les couches 2 à 3 fois par jour, et systématiquement en cas de selles. Je prépare le matelas de change que j’installe sur la table au salon, je mets à côté les lingettes, la couche propre, un sac en plastique pour jeter la couche, et les vêtements de rechange si besoin. Après m’être lavé les mains, j’appelle Roxane (ou Martin, qui n’est pas encore propre), je la porte et la pose sur le matelas de change. Je lui parle tout en la déshabillant. C’est un moment privilégié où je m’amuse à parler avec elle en imitant son babillage. Elle attrape souvent un objet pour jouer avec (souvent les lingettes, et parfois je place un petit jouet exprès pour elle sur la table). J’enlève la couche, je lui nettoie les fesses en allant du moins sale vers le plus sale et lui remets une couche propre après avoir un peu séché les fesses en les lui tapotant. Puis je la descends de la table, me relave les mains, range le matériel et nettoie la table. Parfois, j’ai des spectateurs : les autres enfants aiment bien assister au change, et on discute en langage « bébé » tous ensemble.

Mouchage
Dès que le nez coule, je propose un mouchoir en papier ou je mouche l’enfant quand il est trop petit pour se moucher seul. Puis nous nous lavons les mains.
 
  • Besoin de sécurité
Sécurité physique :
En premier lieu, elle passe par la surveillance de l’adulte. Mais il faut veiller aux installations matérielles pour les moments où je suis occupée avec un autre enfant. Nous vérifions tous la fermeture de la porte des escaliers (les parents quand ils montent avec leur enfant, moi-même, ma famille). J’ai dû enlever l’échelle des lits à étage dans la chambre de mes filles. Les produits d’entretien et la pharmacie sont rangés en hauteur. De plus, les divers jeux à disposition pour les enfants font qu’ils ne sont jamais inoccupés. Ils sont donc calmes et les risques d’accident sont diminués.
Sécurité affective :
Elle permet à l’enfant d’avoir confiance envers les autres et en lui-même. Elle passe par des rites, des habitudes qui se répètent et rassurent l’enfant. Ainsi, toute la journée se déroule selon des habitudes très vite acquises. Le déroulement de la journée est à la fois plein d’imprévus car je m’appuie sur les envies des enfants pour organiser les activités de la journée, mais il est aussi plein de petites habitudes qui se sont parfois installées « à l’insu de mon plein gré » : ainsi, sur le chemin de l’école, nous passons devant une borne incendie. C’est devenu une habitude que Nolwenn joue du tambour rouge à chaque passage. Ce rythme de vie régulier permet à l’enfant d’anticiper les choses et le rassure. La sécurité affective passe aussi par le respect et l’écoute de l’enfant. Je fais attention d’être positive dans mes remarques et d’encourager l’enfant dans le moindre de ses progrès. De plus, les limites données à l’enfant le rassurent ; les règles de vie doivent être permanentes et appliquées régulièrement, même avec les plus petits. Il est arrivé que Roxane refuse de ranger les perles avec lesquelles elle jouait. Elle avait très bien compris ce que je lui demandais, mais ne voulait pas le faire. J’ai insisté, elle a pleuré, mais au bout de quelques minutes, elle a accepté de les ramasser et je l’ai aidée en la félicitant.
Je respecte les enfants et j’exige aussi qu’ils me respectent. Je suis parfois obligée de reprendre Nolwenn qui me parle sur un ton désagréable, en lui demandant de répéter sur un ton plus gentil. Cela arrive souvent quand elle est fatiguée ; elle se rend compte quand je la reprends qu’elle a exagéré et fond en larmes.
 
  • Besoin de se construire
J’aide les enfants à se construire par toutes les activités d’éveil variées qu’ils font au cours de la journée : principalement des jeux, avec tout ce qui est mis librement à leur disposition, motricité, arts plastiques, musique, jardinage, … Ils découvrent le monde et développent de plus en plus leur autonomie.


J'ai écrit ces points concernant les besoins de l'enfant pour le rapport d'activité professionnelle nécessaire pour passer le CAP petite enfance.J'ai passé et réussi ce CAP en juin 2012 et j'ai repris sur mon site ce que j'avais mis plusieurs heures à formuler...

  • Isabelle, auteur du site dit :
    26 2015

    5/5
    Je change les enfants dans la salle à manger, comme ça, les autres enfants peuvent continuer de jouer sous ma surveillance. Les parents me fournissent ce qu'il faut pour les changer (actuellement du liniment) et je n'ai donc pas besoin d'eau.

  • djamial assistante maternelle dit :
    14 2015

    3/5
    merci pour ces explications très intéressante mais j ai une petite remarque par apport au changement de couche dans le salon moi je le fait dans la salle de bain et quand le bb a fait kaka directement je lui lave d abord avec de l eau a température idéal




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